Histoire

Les Landes, Christine de Rivoyre les découvrit dans son enfance, à Onesse-Laharie où sa famille maternelle avait fait souche. Souvenirs de vacances et de fêtes, de temps arrêté à la découverte de paysages, de couleurs, d’odeurs et de sensations qui nourrirent durablement son imaginaire. Devenue romancière et journaliste, elle évoque ici et là ces souvenirs, mais c’est avec Le Petit matin, publié en 1968, qu’elle prend véritablement le chemin du retour. Jamais depuis Mauriac, la nature landaise n’avait été évoquée avec autant de justesse et de poésie.

Ecrivaine reconnue, traduite dans une quinzaine de pays, personnalité incontournable du monde littéraire, elle décide, à l’âge de cinquante ans, de revenir vivre définitivement à Onesse-Laharie, dans la maison de sa mère. Les Landes, terre élue, refuge, dernière demeure, deviennent la source majeure de son inspiration avec « au centre d’une rose des vents imaginaire » la maison qu’elle avait investie de son imaginaire et de sa personnalité, mêlant à l’architecture typique landaise son goût pour l’Art Nouveau et les différents témoignages (livres, photos, dessins) des moments importants et des rencontres de sa vie. Précieusement conservée par ses proches, la maison d’Onesse-Laharie, devenue « Belle Alliance » dans le roman éponyme, est le témoignage vivant d’une vie consacrée à l’écriture et à l’amour d’une terre qu’elle s’attacha à mieux faire connaître en France et dans le monde entier.